Etat civil: le Burkina Faso veut en faire un outil performant d’identification
La direction générale de la modernisation de l’Etat civil (DGMEC) organise les 10 et 11 août un atelier de validation de la stratégie nationale de l’Etat civil 2023-2027 et de son plan d’action 2023-2025. Cet atelier qui se tient à Ouagadougou a pour objectif de mettre à la disposition des décideurs un document de bonne qualité.
Les autorités burkinabè veulent repenser l’Etat civil, d’où la tenue de cet atelier de validation de la stratégie nationale et de son plan d’action y afférant. La vision de l’exécutif burkinabè à travers ces outils de planification est de faire de l’état civil à l’horizon 2025, un instrument performant d’identification de l’individu, un outil de stabilité sociale et de prospective. Ainsi pour le ministre de l’Administration territoriale, représenté par son secrétaire général, Edgar Sié Sou, cette politique vise à doter le pays d’un système d’Etat civil universel, continu, obligatoire, gratuit et statistiquement exploitable.
Ces 48h d’atelier devraient permettre aux différents acteurs de pallier les insuffisances du plan d’actions 2017-2021. Lesquelles insuffisances ont été constatées dans la formulation du cadre logique, la définition des indicateurs et des activités. En plus, selon le SG du ministère de l’Administration territoriale, la nouvelle réglementation en matière d’élaboration de politique de développement veut que les stratégies soient d’une durée de cinq (5) ans assortis de plan triennaux glissants.
Concrètement, les acteurs mettront à profit les deux jours pour examiner et valider les éléments de la stratégie nationale de l’état civil 2023-2027, les éléments du rapport diagnostic de la stratégie national de l’état civil 2023-2027, les dispositions de mise en œuvre et de suivi-évaluation de la SNEC, l’analyse et la gestion des risques, le cadre logique de la SNEC et les activités et leurs programmations financières dans le plan d’action 2023-2025.Cette étape franchie, les travaux seront soumis à la Commission nationale de planification du développement (CNPD) pour examen.
Le ministre de l’Administration territoriale, par le truchement de son secrétaire générale, à inviter les participants à des discussions franches et fructueuses pour qu’a l’issue de cet atelier, son département puisse disposer d’un document de qualité.
Camille Baki