Affaire Me Guy Hervé Kam : des femmes de SENS chez le procureur du Faso
Des femmes du Mouvement Servir et non se servir (SENS) ont été reçues par le procureur du Faso ce vendredi 22 mars 2024 au Tribunal de grande instance Ouaga 1. Elles sont venues plaider la libération du responsable du mouvement, Me Guy Hervé Kam.
Moins d’une dizaine, ces militantes de SENS sont venues voir le procureur du Faso sur une affaire précise, l’affaire Me Guy Hervé Kam. Président de ce mouvement, il n’est plus libre de ses mouvements depuis le 25 janvier 2024. Depuis lors, aucune nouvelle de l’avocat. Le 07 mars 24, le tribunal administratif va ordonner sa mise en liberté sans délai. Plus de deux semaines après, cette décision n’est pas suivie d’effets. C’est pourquoi, madame Angèle Zida et ses camarades sont venues plaider auprès du procureur afin que la décision rendue soit exécutée. « En tant que femmes, mères, et surtout militantes du mouvement SENS, nous sommes venues plaider auprès du procureur pour qu’il puisse user de son pouvoir afin que Me recouvre la liberté » a confie, la porte-parole, madame Angèle Zida, militante des Hauts- Bassins.
Au sortir de cette audience, ces femmes disent qu’elles ont confiance à la justice burkinabè. « Nous avons espoir, nous croyons vraiment aux filles et aux fils de ce pays, et s’il plait à Dieu, l’affaire sera derrière nous » espèrent-elles.
Toutefois, elles ont lancé un appel aux autorités de la transition d’aider la justice dans l’accomplissement de ses missions. Avant de quitter le palais, ces femmes disent qu’elles n’iront pas jusqu’au ministère de la Justice dans leur plaidoyer, elles s’en tiendront à la rencontre avec le procureur.
Camille Baki