Visite à L’Obs. : le DG des douanes chez Nakibeogo
Le directeur général des Douanes, Adama Ilboudo, a entrepris de rendre visite à des organes de presse nationaux. Une initiative qui l’a conduit à L’Obs. où il a été reçu ce 4 avril 2024 par le directeur de publication, Edouard Ouédraogo.
De mémoire d’un jeune journaliste, aucun directeur général des douanes n’a effectué une visite de courtoisie à L’Obs. Ce ne serait pas donc abusé d’affirmer que c’est une première qui restera gravée dans les annales du canard et bien entendu dans les esprits du personnel. Au cours de sa visite il a eu un entretien avec Edouard Ouédraogo.
A la fin, l’hôte de Nakibeogo s’est prêté aux questions des journalistes.
Le DG des Douanes est revenu sur la qualité des relations que son institution entretient avec le quotidien L’observateur Paalga. « Dès ma prise de service nous avons identifié des partenaires stratégiques notamment les médias dans l’optique de renforcer nos relations presse. Les défis sont énormes et nous travaillons à la modernisation de notre administration. Au niveau de l’Organisation internationale des Douanes, le thème de l’OMD 2024, est « Pour une douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs».
L’insécurité a contraint la Douane a fermé plus d’une vingtaine de bureaux à travers le pays, a poursuivi son premier responsable. « Nous comptons dans les mois à venir réouvrir trois postes, mais cette reprise est liée à la reconquête du territoire national. Mais en dépit de tout cela, nos recettes n’ont pas diminué. On s’est adapté en utilisant les couloirs étant donné que les marchandises sont convoyées dans les grands centres. On s’est redéployé pour être efficaces. En 2023 nous avons fait mieux qu’en 2022 et pour le premier trimestre de 2024 nous avons rentabilisé contrairement au premier trimestre de l’année écoulée », a-t-il confié.
Vous êtes devenu DG après avoir abandonné un poste juteux à l’international ? « Je suis rentré pour être plus proche de ma femme et de mes enfants. J’ai profité de ce choix pour me repositionner au ministère parce que j’ai été chargé de mission pendant 11 mois, avant que les autorités voient en moi, sans doute à cause de mon parcours à l’international, la possibilité d’initier des réformes au sein de notre administration. L’herbe est verte à l’étranger, mais j’ai mis mon pays en avant. Le patriotisme doit être agissant et ne doit pas se traduire uniquement qu’à travers les verbes ».
W. Harold Alex Kaboré