Société

Formation du citoyen burkinabè : l’apport de l’école lasalienne passé au peigne fin 

Dans le cadre de leurs 75 ans de présence au Burkina Faso, les frères des écoles chrétiennes ont organisé  le samedi 11 mai 2024 à Ouagadougou une journée de réflexion sur l’apport de l’école lasalienne à la formation du citoyen au Faso. Il s’agit de marquer une halte pour faire le point de la contribution des écoles lasaliennes à la formation du citoyen et d’apporter des réponses à la crise de l’éducation.

Un moment de dialogue entre l’école et la société, c’est ce qui est recherché par les Frères des écoles chrétiennes en organisant une journée de réflexion sur l’apport de l’école lasalienne à la formation du citoyen au Faso. Au cours de cette journée marquant le début des activités de clôture de l’année jubilaire des 75 ans de la présence des  frères des écoles chrétiennes, les participants ont été appelés en fonction de leur spécialité à apporter leur pierre à l’édification d’une école qui génèrera des citoyens que la société attend. 

Les participants à la journée de réflexion sur l’apport de l’école lassalienne à la formation du citoyen au Burkina Faso

Pour le président du comité d’organisation de ce jubilé d’albâtre, Frère Jean-Luc Traoré, les écoles chrétiennes ont formé des dizaines de milliers de citoyens qu’on peut retrouver dans tous les secteurs d’activité. Durant ces 75 années au pays des Hommes Intègres, ces écoles ont engrangé de nombreux résultats satisfaisants grâce aux  méthodes  pédagogiques innovantes. « Ces écoles ont eu le mérite d’avoir un projet éducatif qui entend former un type d’hommes pour notre société » a confié le Frère Jean-Luc Traoré, avant de préciser qu’il s’agit de former quelqu’un qui sait se débrouiller, qui sait se tailler une place au soleil. Selon le PCO, la formation ne doit pas rester en marge de la société car on forme pour la société et il faut que la formation corresponde aux attentes de la société. Il reconnait que l’école actuelle est en crise, elle est raillée  par la société. « C’est comme si c’était une occupation d’enfance, les parents n’ont pas le temps et vont jeter les enfants dans les écoles le temps qu’ils reviennent du travail» a-t-il déploré. 

Ab Hacyinthe Ouédraogo, secrétaire national de l’éducation catholique

Présent à cette journée de réflexion, le secrétaire national de l’éducation catholique, l’abbé Hyacinthe Ouédraogo en paraphrasant le slogan de l’imprimerie mitoyenne de la Salle, a souligné qu’avec les frères des écoles chrétiennes, ils apprennent que rien ne leur est étranger dans l’art d’enseigner et d’éduquer. « Je viens donc les encourager à poursuivre cette mission en faveur de la jeunesse et de l’enfance, qui éprouve de plus en plus des grandes difficultés » a-t-il lancé. Les frères des écoles chrétiennes ont par ailleurs rassuré les participants que les recommandations issues de cette journée seront prises en compte par l’instance suprême de décision des frères, à savoir le Chapitre du District. 

Au Burkina Faso, l’enseignement catholique compte 87 écoles préscolaires, 202 écoles primaires, 167 écoles post-primaires et secondaires et 09 universités.

Camille Baki

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