Justice

Le gouvernement du Burkina aux Nations unies : Anselme Kambou n’est pas victime de disparition forcée

A travers une note verbale référencée CED-UA BFA (3) du 09 février 2024, le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a transmis au Burkina Faso une demande d’action en urgence du Comité des Disparitions Forcées relative à la disparition forcée présumée de Monsieur Sansan Anselme
KAMBOU. 

Répondant à la correspondance, le Gouvernement du Burkina a donc apporté les réponses suivantes sur Anselme Kambou. Il a précisé que Sansan Anselme Kambou n’est pas victime de disparition forcée. « En effet, soupçonné d’être impliqué dans une tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat, il a été interpellé par les services compétents dans le cadre des investigations en cours. Les proches et représentants de Anselme Kambou savent qu’il a été interpellé dans le cadre d’une procédure d’enquête pour atteinte à la sureté de l’État ».

Par la voix du ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, le gouvernement a réaffirmé qu’il n’est nullement nécessaire de le rechercher ou de mener des enquêtes sur sa présumée disparition forcée. « Le gouvernement rassure le Comité que toutes les dispositions sont prises pour protéger Sansan Anselme Kambou contre toute forme d’atteinte à sa vie et à son intégrité physique et morale ».

Synthèse de

W. Harold Alex Kaboré

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