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8 mars 2025: le message de la ministre de l’Action humanitaire

Le 8 mars de chaque année, la Communauté internationale commémore la Journée internationale des droits de la femme.

Cette journée, faut-il le rappeler trouve ses origines dans les luttes des femmes pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Elle a été instituée en 1977 par la Résolution 32/142 de l’Organisation des Nations Unies.

Je voudrais saisir cette occasion, pour saluer la mémoire des femmes pionnières de la lutte qui a conduit à la consécration de cette journée sans oublier les femmes burkinabè qui se sont illustrées au fil des années par leur dévouement et leur sens de responsabilité pour l’amélioration des conditions de vie des femmes et des filles.

Aussi, j’ai une pensée spéciale pour toutes ces femmes déplacées internes de notre pays qui, malgré la situation difficile qu’elles vivent, continuent de se battre dignement pour améliorer leurs conditions de vie et renforcer leur résilience face aux chocs.
Cette année, la communauté internationale commémore la journée, sous le thème suivant « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ».

Au Burkina Faso, au regard du contexte sécuritaire que traverse notre pays, la célébration est placée sous le thème : 𝐂𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐬é𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐧𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 : 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭é𝐠𝐢𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥’𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞𝐧𝐞𝐮𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 ? »

Ce choix se justifie par l’importance que les autorités accordent à la contribution importante des vaillantes femmes productrices agricoles du pays, qui en dépit du contexte sécuritaire difficile font preuve de grande résilience.
Il traduit également la volonté du Gouvernement de soutenir et de promouvoir l’entreprenariat agricole des femmes au Burkina Faso.

Ainsi pour répondre de manière intégrée aux fragilités causées par les crises sécuritaire et humanitaire dans notre pays, des actions telles que :

  • la formation de 650 femmes et jeunes filles en transformation des produits locaux ;
  • la formation de 200 femmes retournées en technique de production maraichère et en aviculture, et leur dotation en kits d’installation d’un montant global de 28 millions de FCFA grâce à l’appui financier du PNUD et du FAO ;
  • la remise de matériels et d’équipements de production et de transformation de produits locaux d’une valeur de 50 millions de FCFA à deux coopératives de plus de 30 entreprises individuelles des Hauts-Bassins dans le cadre du Projet d’autonomisation économique dans le domaine du commerce pour la résilience des femmes ;
  • la dotation de 300 femmes en technologies de production, de transformation et de conservation selon leurs domaines d’activités d’un montant global de 25 millions de FCFA ;
  • la formation de 1000 femmes et jeunes filles (communauté hôte et FDI) en tissage, en teinture et en marketing digital et leur dotation en métiers à tisser d’un montant de 150 millions de FCFA ;
  • la formation de 60 femmes en techniques de conservation de produits agricoles et sur la procédure de normalisation des produits ont été développées.

La commémoration de cette journée constitue une occasion pour notre pays d’identifier les stratégies nécessaires pour répondre aux besoins de plus en plus croissants des groupes vulnérables.

A cette occasion, je voudrais adresser mes sincères remerciements à l’ensemble des acteurs publics et privés intervenant dans le domaine de protection des droits de la femme.

Mes remerciements s’adressent également aux partenaires techniques et financiers qui accompagnent le gouvernement dans sa politique de lutte contre les inégalités de genre au Burkina Faso
Ensemble, œuvrons pour une meilleure protection des droits des femmes et des filles.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
La Patrie ou la mort, nous vaincrons

Commandant Passowendé Pélagie KABORE
Officier de l’Ordre de l’Etalon

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