Le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) a eu un face-à-face avec les responsables de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB) ce mercredi 16 septembre 2020 à Ouagadougou.
Cette rencontre entre les deux délégations restera certainement dans l’histoire tant les échanges, entamés à 16h, auront pris du temps. En effet, c’est pratiquement au coucher du soleil que les deux partis sont sortis de la salle pour les interviews avec la presse. Interrogé en premier, le président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale, Léandre Bassolé, a situé les uns et les autres sur les raisons de cette visite : « Nous avons échangé autour du triptyque vérité, justice et réconciliation. La cohésion sociale est l’affaire de tous. Nous avons donc voulu savoir s’ils partagent les valeurs que nous prônons ».
A l’en croire, les deux structures sont sur la même longueur d’ondes. Le responsable de la FAIB, El Hadj Oumarou Zoungrana, ne tardera pas à le confirmer. « Nous sommes prêts à les soutenir dans l’atteinte de leurs missions », a-t-il déclaré, promettant de faire des suggestions si besoin en est.
Après avoir rencontré plusieurs structures, le HCRUN estime être au bout de sa mission et compte rendre bientôt son rapport. Il s’agira de proposer des réformes à faire pour éviter, dorénavant, les actes répréhensibles qui ont déjà mis à mal la cohésion sociale dans le pays.
Zalissa Soré
