Après plusieurs rumeurs qui ont commencé à circuler au mois de juin, il a fallu attendre jusqu’en début d’octobre pour voir la libération de Soumaïla Cissé, Chef de file de l’opposition malienne.
En effet, celui qui avait disparu le 25 mars dans la région de Tombouctou, en pleine campagne législative, a finalement été libéré dans l’après-midi de ce lundi 05 octobre 2020 à Tessalit, une commune berbérophone située au Nord-Est du pays et également chef-lieu du cercle de Tessalit dans la région de Kidal.
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De ce qu’on en sait, des compromis ont été nécessaires pour permettre au fondateur de l’URD (Union pour la république et la démocratie) et à Sophie Pétronin (travailleuse humanitaire à la double nationalité française et suisse enlevée depuis le 24 décembre 2016) de regagner leur liberté. Nous voulons parler de la centaine de djihadistes, précédemment emprisonnés au Mali, qui ont été relâchés au cours du week-end dernier par les autorités maliennes à Niono dans la région de Ségou et à Tessalit.
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que le coup d’Etat du 18 août 2020 et le changement de régime à Bamako ont certainement donné un sacré coup de pouce aux négociations. C’est à croire même que le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Kéïta, l’ex président malien qui a été contraint de renoncer à ses fonctions suite au putsch, rechignait à engager des pourparlers avec les ravisseurs de l’opposant le plus en vue à son régime.
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