Après la mise en place du gouvernement suivie des orientations données par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, l’heure est venue, pour les nouveaux ministres, de mettre le pied à l’étrier. C’est à cela qu’a servi le séminaire gouvernemental qui a eu lieu ce lundi 18 janvier 2021 à Ouagadougou.
Si l’on en croit les explications du ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Ousséni Tamboura, cette étape vise à donner aux différents ministres les outils, les balises règlementaires et les expériences de travail nécessaires à la réussite de leurs missions respectives. « A cette rencontre nous étions considérés comme des apprenants auxquels on a initié la conduite du travail gouvernemental : qu’est-ce qu’il faut faire pour atteindre les objectifs fixés ? Comment établir des rapports en Conseil des ministres ? C’est de cela qu’il s’est agi », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : « Le ministre est un coordonnateur qui a des ressources humaines, une feuille de route et des missions. Pour gérer au mieux cette administration et prendre les décisions qui s’imposent, il y a toute une méthodologie qu’il doit connaître ».
Ce séminaire gouvernemental a également été l’occasion pour ces nouveaux membres du gouvernement de prendre connaissance des valeurs promus par le chef de l’Etat à savoir l’exemplarité dans le comportement, l’efficacité et l’écoute des populations, l’objectif étant de produire de bons résultats. Cette formation a été assurée par le secrétaire général du gouvernement, Stéphane Sanou, qui a présenté les grands principes de fonctionnement d’un gouvernement. « A partir de ce moment, nous pensons que nous pouvons aller de façon décontractée et rassurée au premier Conseil des ministres prévu pour le mercredi prochain », a lancé le porte-parole du gouvernement d’un ton confiant.
Interrogé sur la question, il a affirmé qu’il existe un dispositif de suivi du travail des membres du gouvernement, dispositif qui leur a également été présenté. « Je pense que des indicateurs existent : l’archivage, le suivi des décisions prises, la relation avec les institutions… Par exemple, lorsque les lois sont votées par le Parlement, on doit s’assurer que les textes d’application sont pris », a précisé Ousséni Tamboura, ajoutant qu’il y a tout un aéropage d’outils et de dispositifs qui permettent de savoir comment travaillent les ministres et si les résultats sont atteints.
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