Cybercriminalité : deux réseaux d’escrocs aux arrêts
La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité a mis fin aux activités de deux présumés réseaux de cyber escrocs spécialisés dans l’escroquerie via les moyens de télécommunication, complicité d’escroquerie et d’usurpation d’identité. En effet, le premier réseau composé de deux personnes, avait créé une page Facebook dénommée FASO SAPOLOGIE sur laquelle ils faisaient la promotion de vente de vêtements. Dès que la victime envoyait l’argent dû à l’achat de l’article, il lui était promis que son colis lui parviendrait à travers une compagnie de transport de la place. Malheureusement ce soi-disant colis ne sera jamais livré. Ce même groupe s’était également lancé dans une autre affaire dite de « TONTINE EN LIGNE ». Là, ils opéraient à travers la création de groupe WhatsApp et l’invite des victimes à adhérer au groupe tout en s’acquittant d’une somme bien définie selon un échéancier.
Le Second groupe quant à lui opérait à travers des faux comptes aux noms de personnes fictives ou réelles sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram…). A travers ces faux comptes, des propositions d’octroi de prêt sont proposées aux personnes surfant sur la toile. Une fois la future victime emballée par la proposition, alors des sommes d’argent sont demandées pour des prétendus frais d’assurance et autres avant tout transfert du prêt.
A ces deux groupes s’ajoute le nommé D.A qui constituait un relais de ses compatriotes résident dans leur pays d’origine. A cet effet, il est chargé d’effectuer des retraits des sommes escroquées aux victimes qui lui sont envoyées avant de les transférer à la fin aux principaux auteurs et cela en contrepartie de 10% des sommes reçues. Des Cartes Nationales d’Identités Burkinabè (CNIB) soi-disant ramassées par eux sont utilisées pour acquérir des SIM afin de faciliter la commission des infractions (création de page et/ou compte Facebook et WhatsApp, création de compte Orange Money, Moov money……) et éviter que toute enquête menée par un service de Police Judiciaire ne remonte à eux. Le préjudice causé est estimé à plus de quarante millions (40 000 000) de Franc CFA. Il convient de préciser que ces présumés cyber escros sont tous originaires d’un pays voisin du Burkina.
La BCLCC remercie l’ensemble de ses partenaires et salue la collaboration de la population qui a permis d’atteindre ce résultat. Elle invite par ailleurs la population à faire preuve de vigilance.
Votre sécurité numérique, notre mission !!!
Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité