Mécanisation de l’agriculture : six tracteurs équipés pour quatre sociétés coopératives
Six tracteurs équipés de charrues à disques, de pulvérisateurs et de chariots, c’est le matériel que le ministère en charge de l’Agriculture a remis à quatre Sociétés coopératives simplifiées d’utilisateurs de matériels agricoles (SCOOPS-UMA) des régions du Sahel, du Centre-sud, du Nord et de l’Est. Cette remise a eu lieu ce 27 avril 2021 à Ouagadougou.
L’objectif du gouvernement est de faire en sorte que dans chacune des communes du Burkina il y ait au moins une société coopérative simplifiée d’utilisateurs de matériels agricoles (SCOOPS-UMA), capable d’offrir des services de labours aux producteurs qui pourront ainsi booster leurs rendements. Cela se traduit par l’engagement pris par le ministère de l’Agriculture de faire du confinement de la houe manuelle et de la mécanisation agricole une réalité.
L’objectif ne semble pas impossible à réaliser car en l’espace de deux mois, c’est la troisième fois que le département de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles procède à une remise de tracteurs équipés à des SCOOPS. En effet, après Boulbi, le 9 mars et Bobo-Dioulasso, le 2 avril, c’est le tour de quatre SCOOPS de recevoir, ce 27 avril 2021, six tracteurs flambant neufs, tous équipés de charrues à disques, de pulvérisateurs et de chariots.
Dans cette volonté de mécaniser l’agriculture, l’approche par les SCOOPS est, selon le ministre de l’Agriculture, Salifou Ouédraogo, une innovation qui contribue à l’accroissement du taux de mécanisation des exploitations dans notre pays. Et c’est pourquoi, dit-il, le département de l’Agriculture s’est engagé pour soutenir la mise en place et la dotation en équipements de ces organisations.
Le matériel donné aux coopératives est subventionné à hauteur de 50%, selon Salifou Ouédraogo qui a expliqué qu’un système de remboursement est instauré et que celui-ci devrait permettre la mise en place et la dotation d’autres SCOOPS, à la seule fin d’accélérer le processus de mécanisation du secteur agricole.
Bernard Kaboré