Société

Lutte contre l’insécurité : et si on interdisait les types de motos utilisés par les terroristes

La boucherie de Solhan a plongé les burkinabè dans l’émoi. Pendant que certains se livrent à des insultes, appellant parfois à la démission de certains ministres sur les réseaux sociaux, d’autres citoyens, eux, proposent des solutions pour vaincre l’ennemi invisible.

Ces types d’engins devraient tomber dans l’exclusivité militaire et tout contrevenant serait traité comme potentiel terroriste. Par ailleurs, l’importation, la vente, l’achat, la possession et la mise en circulation de ces engins sur toute l’étendue du territoire devraient être contrôlés avec rigueur et fermeté. Par contre les motos types “scooters” devraient être désormais adoptées par les populations dans les zones à risques.
Le faible coût, la robustesse, l’accessibilité des pièces, la facilité d’entretien, la forte capacité de remorquage sur tous types de terrains, en tout temps font des motos de brousse les montures privilégiées des terroristes. Ce n’est pas un hasard, qu’elles soient adoptées aussi massivement par ces individus qui se déplacent avec tout ce qu’il faut (sacs de couchage, rechau, trousse de secours, eau, nourriture, caisses mécaniques, carburant, armes, plaques solaires…).
À chaque attaque, massacre dirigé contre les pauvres populations trois informations clées ressortent toujours : “Hommes armés venus à Motos”.
Si depuis longtemps, l’on peine à identifier les terroristes, et contrôler la prolifération de leur arme de prédilection: l’AKM (1959), ça ne devrait pas être le cas pour leurs montures. Dans les zones de mort, le terroriste jouie d’une furtivité sans pareil contrairement aux valeureux FDS. Rien ne peut le distinguer du simple civil sur sa moto. Toutefois si l’on s’attaque à l’un de ses meilleurs atouts : la moto, on le prive, à défaut l’on entravera sérieusement sa mobilité, donc sa capacité à porter la mort tout azimut. C’est grâce à leurs motos que les groupes armés terroristes arrivent à se faufiler entre les mailles du filet sécuritaire, à utiliser des voies de contournement, à éviter les contingents et patrouilles des FDS. Sortir des sentiers battus leur confère une flexibilité absolue dans la mobilité pour essaimer des pans entiers du territoire national en semant mort et destruction. Ils arrivent ainsi à frapper et disparaître en un éclair sans laisser de traces. Ils se dispersent pour s’échapper et viennent en rang dispersé pour se regrouper. Chose totalement impossible avec des véhicules à 4 roues qui ne passeront pas inaperçus. Si ces tactiques de combat sont aussi redoutables, c’est parce-qu’elles découlent d’une profonde expérience acquise sur plusieurs décennies, dans différentes configurations géographiques, des jungles vietnamiennes, aux déserts d’Arabie, en passant par les montagnes et grottes d’Afghanistan, les guérillas et autres mouvements insurrectionnels ont réussi à ringardiser l’approche conventionnelle de la guerre et faire capituler les plus grandes armées russes, américaines, françaises, turcs…

Tout n’est cependant pas perdu, si toutefois d’ audacieuses et extrêmes décisions venaient à être adoptées. Si rechercher de visu des individus armés non identifiés semble chimérique, nous pouvons néanmoins avec une batterie de décisions judicieuses, entraver la progression de cette monstruosité en s’attaquant à ses ressources, voies d’approvisionnement, capacité de ravitaillement et de mobilité. Cela doit impliquer d’énormes sacrifices, l’abandon de comportements cupides égoïstes, anti-patriotiques et engager l’ensemble des moyens (institutions, doctrines, activités et ressources) de nature civile (politique, diplomatique, économique, juridique, …) et de nature militaire, tous doivent concourir à protéger les intérêts nationaux essentiels que ce soit en temps de guerre ou en temps de paix.
Au cas contraire, les deuils nationaux seront monnaie courante.

RIP à toutes ces innocentes âmes arrachées brutalement par l’ignominie humaine.? Aux braves soldats et volontaires tombés pour la défense de la liberté, pour la partie?. La Patrie où la mort nous vaincrons.
« La force de la cité n’est pas dans ses remparts ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses hommes ».
Thucydide

Pris sur le mur Kushimeikito Jon Mekikutochikujika .

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page