Covid19 : le Pr Charlemagne vent debout contre la désinformation autour des vaccins
Le ministre de la Santé a animé ce lundi 28 juin à Ouagadougou une conférence de presse sur la situation de la vaccination contre la covid19 au Burkina et la désinformation sur le type de vaccin dont dispose le pays. Le Pr Charlemagne Ouédraogo a demandé aux Burkinabè d’avoir confiance et à se faire vacciner.
A la date du 26 juin 2021, 26 210 burkinabè ont reçu la première dose du vaccin AstraZeneca en attendant l’administration de la deuxième dose prévue pour le 2 août 2021. Ce sont ainsi les derniers chiffres de la campagne nationale de vaccination contre la covid19 présentés par le premier responsable du ministère de la Santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo. Au-delà de ces chiffres, cette sortie du Pr Charlemagne Ouédraogo est surtout une traque de la “désinformation qui tend à saper les efforts du gouvernement burkinabè et de ses partenaires techniques et financiers », a-t-il insisté. Cette situation, dira-t-il, est liée à certains contenus médiatiques qui laissent supposer que les personnes vaccinées avec la version du vaccin AstraZeneca produit le Serum Institute of India (SII) et commercialisé sous le nom “Covishield” ne seront pas autorisées à voyager dans l’espace européen. Et ce, sous prétexte que ce vaccin n’a pas été homologué par l’agence européenne du médicament. A ce propos, le chef du département de la Santé rassure. « Le covishield administré en Inde est différent de celui reçu par les populations burkinabè », a-t-il précisé.
Face à cette donne d’informations erronées, le Pr Charlemagne Ouédraogo, a salué le travail des journalistes qui vont à la source de l’information afin d’apporter des informations justes et crédibles aux populations. Car pour lui, cela participe à garantir, plus de sécurité aux populations.
Il a par ailleurs invité les populations à aller se faire vacciner et surtout de continuer à respecter les mesures barrières. « Un autre confinement avec l’apparition de nouvelles variantes du covid19 va clouer notre économie au sol », s’est-il- inquiété.
Camille Baki