Soutien à des rebelles en Centrafrique : le groupe Castel annonce l’ouverture d’une enquête interne
Dans un communiqué en date du 19 août 2021, le groupe français Castel, a annoncé l’ouverture d’une enquête interne après la publication du rapport de l’ONG américaine, The Sentry, sur un soutien financier d’une de ses filiales à des groupes armés en Centrafrique.
Selon The Sentry, ONG américaine spécialisée dans la traque des financements illicites en zones de conflits, le groupe français, géant mondial du vin, à travers l’une de ses filiales, a financé des groupes rebelles en Centrafrique.
La Sucrerie Africaine de Centrafrique (SUCAF), filiale du Groupe, a conclu, selon les enquêteurs de l’ONG, un accord tacite de sécurité avec l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), connu comme un groupe rebelle. Et en contrepartie du soutien de l’UPC, la SUCAF aurait financé la milice par le biais de paiements directs et indirects en espèces, ainsi que par un soutien en nature sous forme de réparations de véhicules et d’approvisionnement en carburant.
Il fallait s’y attendre, le rapport publié le 18 août dernier par The Sentry n’a pas laissé indifférent le groupe Castel. Dans un communiqué en date du 19 août, soit juste au lendemain de la publication du rapport, Castel annonce avoir « pris connaissance des allégations graves » portées contre sa filiale. Par conséquent, le groupe a saisi son comité d’éthique afin qu’il diligente une enquête interne, promettant de communiquer sur le fond à l’issue de cette enquête.
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