Société

Harmonisation des curricula : les promoteurs d’établissements privés de formation en santé demandent une transition

Suite à un élément de la lettre pour Laye qui est revenu sur la dynamique de l’Organisation Ouest africaine de la santé l’(OOAS) d’harmoniser les curricula au niveau des établissements privés de formation en santé, l’Union nationale des écoles de santé publique santé publique du Burkina, est sorti de son silence, le 05 septembre 2021 à Ouagadougou. Elle  demande au ministère un moratoire afin de pouvoir se conformer aux nouvelles règlementations.

Le président l’Union nationale des écoles de santé publique santé publique du Burkina, Victor Zongo,  est revenu d’entrée de jeu sur  la genèse des écoles privées de santé  qui existe depuis plus de 10 ans et qui  ont obtenu leur récépissé à différentes dates. « Depuis ce temps nous évoluons sous la direction du ministère de l’Enseignement supérieur et à un moment donné ont a été déversés au ministère de la Santé. Depuis lors, nous formons des  agents de santé communautaire, des infirmiers brevetés. Par la suite,  l’organisation de l’enseignement à travers la révision de curricula par l’OOAS. Les EPS ont été impliquées au même titre que l’ENSP et les curricula ont été révisé selon les critères de l’organisation régionale et on doit désormais recruter BAC+ 3. C’est-à-dire on recrute avec le Bac et on forme  les infirmiers et des sages-femmes pendant trois ans », a-t-il expliqué poursuivant qu’actuellement ils ont trois promotions et le ministère de l’Enseignement a demandé à mettre de l’ordre dans les écoles.

Pour ce faire un cahier de charge demande de se conformer aux normes mais les écoles n’ont reçu l’information que le 14 juin 2021. Une situation qui ne s’explique  pas selon M. Zongo puisse que c’est à deux semaines de la clôture des dossiers que les écoles privées de Santé ont été mis au courant. « Vu la lourdeur du dossier seulement 7 écoles ont pu déposer. C’est au niveau de notre plateforme que l’information a d’ailleurs circulé. On nous demande de fermer nos écoles, c’est-à-dire la première année de licence, attendre les résultats qui vont sortir pour les 7 qui ne sont pas sûr d’être reconnues. On demande une année de transition pour se mettre en règle. Même pour le passage au LMD les universités ont pu avoir  3 ans  le temps de se mettre à niveau. », a-t-il dit, avant de lancer un cri  du cœur  pour demander un accompagnement dans cette révolution.

Pourquoi vous demandez une année pour être en règle ?

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Pour le président de l’Union,   deux écoles ont pu avoir leurs agréments mais le processus continu. « Dans  la lettre pour laye nous avons vu un écrit qui mettait en garde les parents d’élèves. Nous avons des autorisations délivrées par le ministère. On explique dans ladite édition que nous avons reçu la notification le 3 mai  2021 alors qu’en réalité c’est le  14 juin 2021. Le ministère est sorti parce qu’il y a des gens qui ont déposé  leur dossier. Le ministère est allé voir ces gens en vue de leur octroyer les récépissés. C’est un processus, même ceux qui ont fait les dépôts  n’ont pas encore reçu les documents donc on ne peut pas dire que le ministère a fait un toilettage et que c’est juste deux écoles qui ont été retenues. Nous tenons à informer l’opinion publique, ceux qui ont pu déposer à temps ont reçu l’information avant nous », a-t-il confié.

W. Harold Alex Kaboré

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