Enseignement supérieur : les Frères des écoles chrétiennes lancent l’InSup et les CPGE-La Salle

Bientôt la rentrée académique et une question taraude l’esprit de plus d’un bachelier de séries scientifiques : où poursuivre ses études supérieures ? Pour les Frères des écoles chrétiennes, pas la peine de trop s’angoisser : les Classes préparatoires aux grandes écoles La Salle (CPGE-La Salle) et l’Institut supérieur privé La Salle (InSup-La Salle) sont des références. Afin de faire connaitre davantage les offres de formations, l’administration de ces deux établissements a tenu une conférence de presse le 6 septembre 2021 à Ouagadougou.

Pour une conférence de presse des frères des écoles chrétiennes sur les Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE-La Salle) et l’Institut supérieur privé (InSup-La Salle), il n’y avait pas mieux que les locaux d’un de ces établissements pour recevoir les journalistes.

Principaux conférenciers : le directeur administratif des deux établissements, le Frère Jean Bruno Itigani Somé, le directeur exécutif du Bureau de développement et de solidarité pour l’Association des frères des écoles chrétiennes (AFEC), Frère Raoul Traoré.

Livrant la déclaration liminaire, le directeur administratif a d’emblée situé le contexte de création des deux établissements. Il s’agit, dit-il, d’une volonté affichée de la congrégation  de participer à l’offre de formation universitaire au Pays des Hommes intègres.

Les CPGE-La Salle ont été créées en 2018. Ce type d’établissements, faut-il le rappeler, offre une formation d’ingénieurs sur une période de deux ans, soit la première étape d’une formation qui dure au total cinq années après le baccalauréat. C’est dire donc que la formation pour les trois années restantes se déroule dans une grande école, une école d’ingénieurs. Les CPGE ont des options en fonction des domaines d’ingéniorats couverts et les deux années de formations sont en tronc commun pour ces domaines avant une spécialisation en grande école.

Aux CPGE-La Salle, deux options s’ouvrent aux apprenants. Il s’agit de l’option Mathématiques, Physique, Sciences de l’ingénieur (MPSI) qui aboutit aux domaines de l’informatique, des télécommunications, l’énergie, le génie civil, l’aéronautique, etc. ; l’option Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) qui couvrent les domaines de l’agronomie, l’élevage, les mines, l’agroalimentaire, l’environnement, etc.

S’agissant de l’InSup-La Salle qui a ouvert ses portes en 2019, il dispense une formation en licence professionnelle dans quatre domaines que sont : la géologie et les mines, l’agriculture, l’élevage, les bâtiments et les travaux publics. Comme aux CPGE, on y accède avec un bac scientifique (C, D ou E).

Selon le Frère Jean Bruno Itigani Somé, les deux établissements lassaliens, avec d’autres, constitueront la future université La Salle Burkina. Mais en attendant, les deux structures, selon son directeur administratif, ont vocation à se développer par ajout de nouvelles filières et de nouveaux cycles, tel que le master.

Dans l’attente de cette future université, l’administration des deux établissements rassurent quant à la qualité des offres de formations. Pour les conférenciers, des atouts tels que la rigueur dans l’encadrement pédagogique, la qualité du corps professoral et la limitation des effectifs ont permis l’obtention de bons résultats aussi bien aux CPGE qu’à l’InSup. A titre illustratif, les premiers ingénieurs passés par les classes préparatoires lassaliennes sont attendus à la fin de la prochaine année académique, après avoir intégré de grandes écoles comme l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de environnement (2IE) au Burkina ou encore UniLaSalle de Beauvais, en France.

Bernard Kaboré