Société

Centres privés de formation professionnelle : le CCF bientôt dans le modèle d’évaluation

L’association nationale des centres privés de formation professionnelle a organisé ce lundi 27 septembre 2021 à Ouagadougou, une communication portant sur le Contrôle en cours des formations (CCF) dans le cadre de la certification. Elle a été assurée par le secrétariat permanent de la certification nationale et son objectif c’est d’expliquer la nouvelle politique en la matière qui va entrer en application en 2022.

«Ecouter avant toute décision»: Ainsi se présente la démarche de l’Association nationale des centres privés de formation professionnelle du Burkina vis-à-vis de la nouvelle politique de l’Etat, dite de Contrôle en cours de formation (CCF), selon sa secrétaire générale, Bintou Ilboudo/Ouédraogo. «C’est nouveau pour nous, et nous voulons comprendre à travers cette communication avant de nous prononcer », soutient-elle. C’est ce à quoi d’ailleurs, le communicateur du jour, Etienne P. Ouédraogo, chef du département  de la réglementation des titres de qualification professionnelle et des archives au secrétaire permanent de la commission nationale de la certification, s’est attelé  devant les promoteurs desdits centres.

Pour lui, cette réforme  vise à permettre aux apprenants des écoles de métiers d’être évalués en pratique  par leur institut et l’évaluation théorique sera assurée par l’Etat sous format d’un examen national. «Le calcul des moyennes sera fait sur la base de la sommation des notes de la pratique et de la théorique », a-t-il précisé. Et d’ajouter  que la délivrance du titre de certification professionnelle sera faite sur la base de cette nouvelle donne. Selon ses dires,  des contraintes d’ordres financiers et pédagogiques soulevées par les acteurs, ont amené les autorités à faire recours au CCF.

Sur la crainte d’une probable exclusion de certains apprenants, notamment les illettrés, le premier responsable  de la réglementation assure que « Personne ne sera laissé de côté ». Il a confié qu’un document est en cours d’élaboration sur la question, et apporterait  plus de détails sur ce nouveau modèle d’évaluation.

Ces explications sur le CCF vont s’étendre aux autres membres de l’association  dans les autres régions du pays. Après cela,  les 400 membres de l’association donneront  leur  position sur cette nouvelle vision dans l’évaluation de la formation professionnelle.

Pour une bonne mise en œuvre des CFF, le chef du département de la règlementation, Etienne P. Ouédraogo, a demandé aux fondateurs de ces centres, rigueur et honnêteté dans les évaluations.

Camille Baki

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