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Centrafrique : « Des exactions commises par les mercenaires russes… »

Au moment où un éventuel recours des autorités maliennes aux mercenaires russes de la société Wagner tend à se préciser sur fond de dénonciations des partenaires du Mali, notamment de la France qui participe à la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel,  les autorités centrafricaines ont reconnu, le vendredi 1er octobre 2021, que leurs soldats, les mercenaires russes et les rebelles ont commis des exactions et des violations des droits de l’homme contre les civils.

photo d’illustration

C’est ce que rapporte l’agence de presse Anadolu, précisant que l’information trouve son origine dans le premier rapport de la Commission d’enquête spéciale créée pour faire la lumière sur les violences commises par les différentes parties.

Et d’ajouter que la Centrafrique reconnait ainsi une partie des accusations formulées en août par l’ONU (Organisation des Nations unies) notamment sur des crimes et actes de torture, commis « majoritairement » par des rebelles mais aussi par des soldats centrafricains et leurs alliés « instructeurs russes ». Il était précisément question d’exécutions sommaires et extrajudiciaires, d’actes de torture et de mauvais traitements, d’arrestations et détentions arbitraires, de violences sexuelles liées au conflit et violations graves aux droits de l’enfant, etc.

Selon  le ministre de la Justice, Arnaud Djoubaye Abalene, les responsables de ces incidents sont répartis en trois catégories. Outre les Casques bleus, il y a aussi les rebelles pour la majorité, et les forces de sécurité et les instructeurs russes.

Sur 103 incidents de violation des droits de l’Homme et du droit international humanitaire relevés par les experts de l’ONU, 23 ne sont pas avérés. Les crimes imputables aux forces armées centrafricaines (FACA) et aux forces de sécurité intérieure font déjà l’objet de poursuites judiciaires.

Lobspaalga.com

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