Société

Situation sécuritaire : « Le personnel politique d’aujourd’hui est sans doute le plus nul », Newton Ahmed Barry

Dans une tribune qui fait depuis le tour des réseaux sociaux, l’ancien président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), Newton Ahmed Barry, s’est une fois de plus prononcé sur la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina. Se rappelant de certaines actions héroïques réalisées en 1974 lors du conflit qui a opposé le Burkina au Mali, il estime que le personnel politique d’aujourd’hui est sans doute le plus nul avec des militaires sans fierté. Lisez plutôt.

L’ancien président de la CENI, Newton Ahmed Barry

La doctrine israélienne !

Les Israéliens ont édicté une règle d’or qui fait que tout adversaire réfléchit et réfléchit à plusieurs fois avant de les attaquer. 

Israël sait qu’il ne peut pas empêcher toutes les attaques. Cependant, toute personne qui s’attaque à Israël peut être sûre qu’il ne l’emportera pas au paradis, quel que soit le trou dans lequel il entre. 

Que le JNIM, en raison de nos turpitudes, décime les nôtres à Inata, peut s’expliquer. Mais qu’il puisse avoir la quiétude de s’en vanter, comme il le fait actuellement sans rien craindre, cela rend notre impuissance et nos incapacités atrocement douloureux. 

Un dicton, bien de chez nous dit: « que l’on vous terrasse, c’est la faute à pas de force. Mais que celui qui vous terrasse se délecte de vous traîner, c’est la faute à pas de famille ». 

Notre vrai drame, c’est que nous n’avons ni force, ni famille, ni orgueil !

Pourtant il faut le rappeler, en 1974, à la guerre des pauvres qui nous a apposé à nos frères du Mali, quand les maliens par effet de surprise ont attaqué et envahi deux de nos villages dans la même province du Soum, un groupe de militaires conduit par un lieutenant, Thomas Sankara ont, à l’insu de la hiérarchie militaire et de l’autorité politique, monté une opération commando pour reprendre lesdits villages en refaisant flotter de nouveau sur ces villages le drapeau voltaïque. 

40 ans après que reste-t-il de cet héritage héroïque ? 

Bien évidemment que le contexte n’est plus le même. Les valeurs ont changé. Le personnel politique d’aujourd’hui est sans doute le plus nul. Mais globalement ne sont-ils pas notre reflet ?

Car comment imaginer une conjugaison de tant de défaillances; personnel politique nul, militaires sans fierté et globalement un peuple désemparé…

Une chose est certaine : personne ne viendra nous sauver à notre place ! 

Pas même Dieu, que nous appelons à tort et à travers. Car Dieu aide seulement ceux qui s’aident ! 

Paix à l’âme de nos disparus ! Eux ils ont fait leur devoir. Il tient à chacun de nous, que leur mort ne se révèle plus enviable que nos miséreuses vies de fidèles de JNIM de Diafar, Koufa et Iyad Ag Agali. 

A chacun d’y penser profondément ! 

Merci Newton Ahmed Barry

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