Journée mondiale des sols : le Burkina et COVEMI s’attaquent à leur salinisation
Le Burkina Faso, à l’instar du reste du monde, a commémoré la journée mondiale des sols, le mardi 07 décembre 2021 à Ouagadougou. Avec la tutelle du ministère de l’Agriculture, cette édition s’est penchée sur la résolution des problèmes que connait le milieu pour une meilleure productivité.
«Salinisation des sols au Burkina Faso : quel impact sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ? ». Voilà le thème de la 8e édition de la journée mondiale des sols, qui a été célébrée au Burkina Faso le 7 décembre 2021. Elle se veut une plateforme d’échanges et de sensibilisation des acteurs sur les problèmes que rencontrent les sols en vue de chercher des pistes de solutions. Cela explique le choix de la thématique de la salinisation, qui a tout son sens selon le directeur général du Bureau national des sols, le Dr Mamadou Traoré, parce que dit-il le sol est une ressource vitale c’est pourquoi tout doit être mis en œuvre pour la maintenir en bonne santé.
C’est d’ailleurs cette nécessité de repenser la situation des acteurs de la ressource sol que la FAO a plaidé auprès des Nations unies pour une journée dédiée à ce milieu, selon Daouda Sow, qui a représenté le représentant résidant de la FAO au Burkina à la cérémonie officielle de célébration de cette journée des sols. Pour lui, l’édition 2021 vise à sensibiliser l’humanité sur l’importance d’agir face aux phénomènes dégradant le sol à travers le monde. C’est pourquoi, cette institution sociale onusienne ne ménagera aucun effort pour soutenir l’organisation continue de cette journée des sols et son appui aux acteurs pour leur restauration.
« Gestion rationnelle des sols ». C’est l’ambition que s’est fixée le ministère de l’Agriculture afin de répondre aux besoins des générations actuelles et futures du pays. Pour ce faire, en plus des actions que mène le Bureau national des sols, bras technique du département de Salifou Ouédraogo, un comité d’organisation multi-sectorielle a été mise en place à compter de l’édition 2021. Pour le directeur de cabinet représentant le ministre de l’Agriculture, l’amélioration des capacités productives des sols demeure un défi majeur pour l’agriculture burkinabè. C’est pourquoi la sensibilisation doit être de mise sur toute la chaine de production, préconise-t-il.
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Au-delà des discours, cette commémoration, c’est aussi les stands d’exposition contenant le savoir faire des acteurs du domaine. A ce propos, on note l’exposition de la dolomie par la société COVEMI, un produit qui restaure les sols et leur apporte la fertilité nécessaire aux cultures et plantation. L’ingénieur en pédologie, Christophe Ouédraogo, pense qu’avec la dolomie, l’espoir est permis dans la lutte contre l’appauvrissement des sols. Pour lui, la dolomie comme d’autres amendements peuvent permettre de stopper le phénomène de la salinisation des sols et augmenter les capacités productives des exploitants.
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Camille Baki
