Barrage du convoi français au Niger : Mohamed Bazoum exige des sanctions contre les militaires pour la mort des trois jeunes
Selon l’agence de presse Anadolu, le président nigérien, Mohamed Bazoum, a annoncé avoir exigé des autorités françaises une enquête sur les évènements survenus le 27 novembre 2021 à Téra, la principale ville frontalière entre le Niger et le Burkina Faso.
Cette requête a été formulée à l’occasion du message que le président nigérien a adressé à la Nation dans la soirée du vendredi 17 décembre 2021 en prélude à la célébration de la fête du 18 décembre, date de proclamation de la République du Niger.
Ainsi, Mohamed Bazoum souhaite que des sanctions soient prises contre les militaires pour la mort de trois jeunes.
En rappel, ce jour-là, plusieurs jeunes Nigériens avaient bloqué le passage d’un convoi de l’armée française, comme cela avait été le cas au Burkina. Il s’agit de la force française Barkhane qui était sous escorte d’une unité de la gendarmerie nigérienne et en route pour Gao au Mali. « Au bout de plusieurs heures de négociations infructueuses, les manifestants, opposés à la présence militaire française au Niger, ont été dispersés par la force. Selon un bilan publié par le ministère de l’Intérieur, deux manifestants ont été tués sur les lieux de la manifestation et dix-huit (18) autres ont été blessés, dont onze (11) gravement. Un troisième manifestant a succombé à ses blessures quelques jours plus tard, après son évacuation à l’hôpital national de Niamey », rappelle l’Agence de presse, précisant qu’une enquête publiée début décembre par le journal français « Libération » a indiqué que l’armée française serait responsable de la mort des trois manifestants.
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