Société

COPA-BF et Révoltés sur le putsch : « Il ne s’agit pas d’un éléphant abattu et que chacun doit prendre sa part »

les animateurs de la

Les réactions ne cessent  de se succéder au sein de la classe politique et des organisations de la société civile sur le coup d’Etat au Burkina. Ce 28 janvier 2022, une conférence de presse conjointe a été animée par la Coalition des patriotes africains (COPA-BF) et le mouvement les Révoltés. Pour ces deux organisations de la société civile qui accueillent favorablement le putsch du MPSR,  il ne s’agit nullement d’un éléphant que nous avons abattu et que chacun doit prendre sa part ».

Le choix du mémorial Thomas Sankara comme lieu du rendez-vous avec la presse n’est sans doute pas anodin pour la COPA-BF et les Révoltés, deux organisations de la société civiles se réclamant panafricanistes à l’image du père de la Révolution burkinabè.

Pour l’avènement au pouvoir du MPSR, les Révoltés et la COPA-BF estiment avoir joué un rôle de premier plan, et veulent que l’histoire le retienne. A ce sujet, les deux structures de la société civile disent accueillir favorablement le changement à la tête de l’Etat, du moins la chute du Roch Kaboré, comme elles l’avaient souvent demandé à travers des manifestations. C’est donc « une victoire d’étape » pour ces OSC qui ont attiré l’attention du MPSR « sur la dangerosité de la laisser voler par des personnes qui n’ont cure du bien-être du peuple Burkinabè ». Car, « il ne s’agit nullement d’un éléphant que nous avons abattu et que chacun doit prendre sa part, mais que nous héritons d’une nation en déliquescence que nous avons rebâtir en refondant les fondements », a déclaré Dr Arouna Louré, président des « Révoltés ».   

Des autorités actuelles, les Révoltés et la COPA-BF attendent une transition générationnelle avec des hommes et des femmes intègres, patriotes et désintéressés aussi bien au sein des forces de défense et de sécurité qu’au niveau de la classe politique ».

A l’action des putschistes, les conférenciers entendent apporter leur coup de main afin de trouver une solution idoine à l’insécurité avec son lot de conséquences (morts, des millions de déplacés internes). Et cela, en proposant « une stratégie de refondation basée sur nos forces endogènes et notre système socio-politique ».

Pour les deux organisations de lutte, il est trop tôt d’exposer sur la place publique la forme de transition qu’elles comptent suggérer à la junte. « Nous allons rédiger un mémorandum que nous allons soumettre aux autorités lorsque nous allons les rencontrer », a précisé Arouna Louré.

D’ores et déjà, la COPA-BF et les Révoltés appellent les populations à se mobiliser dernière la future transition, toute chose qui sonnera comme un encouragement aux nouvelles autorités mais aussi une façon de dire à ces dernières qu’elles n’ont pas droit à l’erreur, a fait savoir Roland Bayala du mouvement les Révoltés.

.      

Bernard Kaboré

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page