Transition de 3 ans au Burkina: “Sauvons le Burkina” appelle la communauté internationale à confirmer son accompagnement
Ceci est une lettre ouverte du mouvement “Sauvons le Burkina Faso” adressée à la communauté internationale sur la durée de la transition au Burkina Faso. Ils appellent les institutions régionales, sous -régionale et internationale à confirmer leur accompagnement du processus de transition qui sera de 3 ans.
Excellences Messieurs les Présidents membres de la communauté sous-régionale, régionale et internationale,
Le Mouvement sauvons le Burkina Faso a l’honneur de vous saisir respectueusement par la présente, d’une demande de confirmation de votre accompagnement compréhensif du processus de renouvellement de nos institutions, destiné á poser les bases des retrouvailles nationales et de la bonne gouvernance si indispensables à une lutte conséquente et productive contre nos agresseurs terroristes.
En effet, depuis l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration ( MPSR ) le 24 janvier 2022, notre pays sous la direction des nouvelles autorités s’est engagé dans les chemins escarpés de la reconquête de la sécurité et de la cohésion nationales au Burkina Faso, dans une dynamique d’inclusion responsable, de respect des libertés publiques et démocratiques saluée par tous ; en témoigne la mise en place des instruments de la transition sans contestations de fond et à fortiori de quelque accroc que ce soit. Si l’on invoque à tous les niveaux cet état de choses par l’adhésion du peuple burkinabè à l’œuvre du renouveau en marche, á la sagesse de la gouvernance du Président Paul-Henri Sandaogo Damiba et de toute son équipe, il est manifeste que ce constat positif n’aurait pu s’établir aussi paisiblement sous des auspices faites de préventions et condamnations des organisations internationales, continentales, intercontinentales et mondiales.
Le Mouvement Sauvons le Burkina Faso, tout en remerciant ces organisations avec en premier lieu celles sous régionales et régionales dont la CEDEAO, voudrait, Messieurs les Présidents, plaider la cause d’une consolidation de ces bonnes dispositions á l’endroit du Burkina Faso qui faut-il le rappeler est un pays carrefour, tampon par rapport aux invasions terroristes et qui se constitue en bouclier des pays de la côte et au-delà, des océans.
Lire aussi:Transition burkinabè : la Charte est signée et les mandats ne seront pas gratuits
Une telle option de votre part, à ce stade quasiment achevé de la mise en place des organes de la transition, ne constituera pas seulement un encouragement significatif aux efforts de nos autorités. Elle sera aussi et surtout la marque d’une prise en compte des attentes et autres référentiels des jeunesses africaines, dont la méconnaissance participe des révulsions que nous vivons de plus en plus. Elle sera donc finalement une anticipation louable sur des contestations jusqu’à présent contenues et à fortes possibilités de récupérations non apaisées.
Messieurs les chefs d’état, comptant sur votre bienveillante sollicitude, nous vous prions d’agréer l’expression de notre profonde reconnaissance.
Très haute considération !
Pour le Mouvement Sauvons le Burkina Faso
Valentin YAMBKOUDOUGOU, le Porte-parole
Tel: +22678643763
