Politique

Gouvernement de Transition : « ce casting n’augure pas des lendemains meilleurs pour le Burkina » Issaka Ouédraogo

Le Conseil d’information et de suivi  des actions du gouvernement (CISAG) a animé un point de presse ce jeudi 17 mars 2022 sur la transition en cours au Burkina Faso. Cette organisation de la société civile a déclaré que le casting du gouvernement Albert Ouédraogo n’augure pas des lendemains meilleurs.

Le président du CISAG (m), Issaka Ouédraogo entouré des autres membres de l’organisation

Plus d’un mois après la prise du pouvoir par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) sort de son silence et donne sa lecture de la situation politico-sécuritaire du pays. Pour le président de cette organisation de la société civile,  Issaka Ouédraogo, la date du 24 janvier 2022 restera gravée dans les annales de l’histoire politique du pays comme «  une marque indélébile d’un échec retentissant  ».  Et d’ajouter que l’irruption de “l’armée dans la gestion des affaires de l’Etat constitue un retour en arrière, un revers sérieux pour la démocratie”.

Le président du CISAG (m), Issaka Ouédraogo l’irruption de l’armée au pouvoir constitue un retour en arrière

S’agissant de la formation d’un gouvernement de transition, avec Albert Ouédraogo comme Premier ministre, la position de cette osc est on ne plus claire. « Le casting que l’on connait désormais pour le gouvernement de transition, n’augure sans doute pas de lendemains meilleurs pour notre pays ». Néanmoins, Issaka Ouédraogo exhorte le gouvernement de transition à se concentrer sur la reconquête totale de l’entièreté du territoire national aux mains des groupes armés et le retour à brève échéance dans leurs localités respectives de tous les déplacés internes. Pour le CISAG c’est à ce prix que Damiba et ses camarades seront jugés par les burkinabè. Et pour eux, l’appel à la mobilisation des anciens militaires par le chef de l’Etat, devrait être le prélude à des actions fortes pour la reconquête du territoire national.

En ce qui concerne le maintien de l’ancien président Roch Kaboré en détention, le CISAG exige une clarification de son statut juridique.  Car conclut-il «  en démocratie les contradictions doivent se régler de manière démocratique ».

Camille Baki

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2 commentaires

  1. Si vous êtes metteur en scène, dites nous en quoi le casting est mauvais. Sinon votre affirmation n’a pas de sens.
    Si le 24 janvier est un échec, dites nous qui est comptable de cet échec.
    C’est quoi ces phrases inachevées?

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