Situation nationale : Pascal Zaïda fustige la volonté vengeresse de certains acteurs politiques

La coordination nationale pour une transition réussie (CNTR) était face à la presse ce mercredi 8 juin 2022 pour, dit-elle, donner sa lecture sur la situation socio-politique du pays. Elle n’a pas manqué de déplorer l’attitude vengeresse de certains acteurs politiques.

Le coordonnateur de la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR), Pascal Zaïda, n’a pas  du  tout, été tendre avec certains acteurs politiques du pays. Il ne va pas du dos de la cuillère pour qualifier les agissements de certains partis politiques « d’activisme débordant ». Lequel activisme politique, qui, selon lui est porté par « des acteurs  politiques  haineux mus par une volonté vengeresse ». Sont de ceux-ci, pour Pascal Zaïda, des anciens ministres, des conseillers spéciaux du régime du président Roch Kaboré et des anciens soutiens de la transition de 2014. C’est pourquoi, dit-il la CNTR a compris que l’objectif de ces hommes politiques est de chercher dans un « baroud d’honneur, de refaire surface en diabolisant les autorités de la transition ».

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Pour ce qui est de la situation humanitaire, cette organisation de la société civile trouve qu’elle  reste préoccupante. En effet, elle explique que la situation humanitaire est inquiétante parce que nous sommes en saison hivernale et que plusieurs acteurs du monde rural sont toujours dans l’incapacité de retrouver leurs terres pour cultiver. La coordination appelle de ce fait les nouvelles autorités à décréter l’état d’urgence alimentaire sur toute l’étendue du territoire.

Si la CNTR s’est engagée pour le strict respect de l’agenda de la transition, elle prépare l’après transition. Pour ce faire, à l’issu de la transition, Pascal Zaïda et ses camarades souhaitent des élections libres et transparentes pour le Burkina Faso. Pour cela, ils exhortent les nouvelles autorités à travailler à éviter toute forme de transmission du pouvoir. Et d’ajouter que pour éviter une transmission du pouvoir, il faut accorder une chance égale à tous les acteurs dans la conquête du pouvoir d’Etat.

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Cette organisation de la société civile, invite la communauté régionale et internationale, à poursuivre leurs efforts de soutiens au Burkina Faso. Car pour cette osc, seul un territoire pacifié peut garantir l’organisation d’élections inclusives sur toute l’étendue du territoire nationale.

Camille Baki