Burkina Faso : “Nous constatons une agitation gratuite portée par des acteurs sortis du naufrage politique récent”, David Moyenga
Le « SOCL », parti politique de l’ex député de la Transition, David Moyenga, a rencontré la presse ce jeudi 9 juin 2022 à Ouagadougou pour donner son analyse sur la situation politique du pays.
« C’est le lieu pour nous de saluer les efforts de ceux qui œuvrent sur le terrain sécuritaire », a déclaré d’emblée le président du « SOCL », David Moyenga. Il en appelle pour ce faire à la nécessité de rendre opérationnelle la loi portant pupille de la nation pour la prise en charge des ayants droits des martyrs du terrorisme ou ceux considérés comme tels.
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Loin de faire des yeux doux à la transition actuelle, le « SOCL » déplore quelques impairs dans la gouvernance des nouvelles autorités. Il s’agit selon lui, des lourdeurs dans le démarrage d’exécution de l’agenda de la transition, le manque de proactivité avec les acteurs et la faiblesse de la communication fluide. Qu’à cela ne tienne, David Moyenga et ses camarades pensent qu’il faut recadrer la transition mais pas tirer à boulets rouges sur les nouvelles autorités comme le fait certains partis politiques, qui ont pour objectif de semer le chaos dans le pays. « Une agitation gratuite et manifeste, portée par des acteurs sortis du naufrage politique récent, caractérisée par la recherche et la volonté du chaos » ont-ils souligné. C’est pourquoi, sa formation politique dit se démarquer du chaos chanté par certains caciques et alliés du régime déchu de Roch Kaboré.
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A ces forces politiques et sociales, le SOCL les invite à un minimum de méditation et à faire leur propre autocritique. « Nous appelons à la vigilance de la jeunesse burkinabè, de ne point se laisser embarquer dans l’aventure de personnes qui ne souhaitent que se remettre sur la scelle », a-t-il lancé.
Le souhait de David Moyenga et de l’ensemble des partisans et sympathisants du SOCL, est l’aboutissement effectif de la Transition et de la réalisation de sa feuille de route . Ils exhortent la CEDEAO à faciliter la germination d’une rénovation politique et institutionnelle attendue par les populations des pays membres. « Elle devra se refonder pour tenir compte du nouveau contexte, du besoin d’une nouvelle émancipation des peuples africains », ont-ils conclu.
Camille Baki
