« Si Yirgou ne nous a pas inspiré… alors il faut craindre pour le Burkina »

C’est grave !

Alors que se prépare la solution finale !

Les audios des extrémistes parlant moore qui inondent les réseaux sociaux ces derniers jours nous conduisent inéluctablement vers un Rwanda « puissance dix ».
Ces gens sans foi, qui sont pires que les terroristes, distillent dans les consciences faibles que ce sont nos compatriotes mossi qui sont spécifiquement visés et tués par des terroristes Peulh.

Certains, sans vergogne, se saisissent du récent drame de Seytenga pour affirmer que la centaine de tués seraient exclusivement des mossi.
Selon les informations que les organisations des défenses des droits humains ont documentées jusqu’à présent sur Seytenga : la MAJORITÉ des TUÉS sont des ETHNIES de la LOCALITÉ et SEYTENGA est une commune habitée majoritairement par des Peulh et des locuteurs FULAPHONE.

Les genocideurs qui annoncent qu’ils vont commencer leur sale besogne par les Peulh des villes dans les jours à venir, devraient chercher des arguments ailleurs et respecter au moins la douleur et le deuil des liptaakube. Mais leur méfait a déjà, comme un incendie de forêt, ravagé beaucoup d’esprits faibles surtout dans une situation actuelle de désespérance. Le pire n’est jamais certain, mais les prémices du pire sont actuellement en place au Burkina Faso.
Les terroristes ont bien réussi leur travail de sape. Ils vont à présent laisser la main à ces extrémistes, ces autres terroristes, qui vont achever le Burkina Faso, en pensant qu’ils en sont les sauveurs.

Si Yirgou ne nous a pas instruit! Si Kaien ne nous a pas instruit ! Si Arbinda ne nous a pas instruit ! Si Tanwalbougou ne nous a pas Instruit !
Alors, il faut craindre pour le Burkina Faso et non pas pour l’ethnie peulh seulement.

Mais les conditions semblent réunies !

Un gouvernement faible ou carrément failli; le président Damiba pour ce qui finalement ressemble à un coup de com macabre, s’en vient par les airs (les bruits des avions couvraient sa prise de parole) pousse les derniers habitants à sortir de leur cachette, les réunit sur la place publique pour que les terroristes les identifient parfaitement et puis repart par les airs. Les FDS déployés en masse pour sa sécurité aussitôt plient bagages et abandonnent une énièmes fois les pauvres populations à leur triste sort. Ceux des habitants qui avaient échappé à la première expédition terroriste ont été ainsi livrés moins chers à leurs bourreaux.
En ces moments où le gouvernement ne peut protéger les citoyens, tout peut arriver. Le pire surtout. Partout où les genocides se sont produits c’est en profitant de la faillite de l’Etat, quand c’est pas organisé par l’Etat lui-même.
Déjà une fatwa des « extrémistes » me pend au nez. Avec cet écrit, j’ai conscience d’aggraver ma situation et de précipiter le passage à l’action. Mais comme disait Joseph Ki ZERBO au temps fort du Collectif : « tu parles tu meurs. Tu te tais tu meurs. Autant parler et mourir ». En tout cas la toile des extrémistes est bien tissée. Certains d’ailleurs se recrutant dans les milieux « pro-Russie » seraient curieusement aussi des fidèles fanatisés d’une de nos communautés religieuses. Il semble que les Russes, par le biais de leurs représentants à Ouagadougou préfèrent traiter avec ses fidèles fanatisés moins portés sur l’argent que les insatiables OSC Pro- Russe trop gourmandes et par ailleurs sans base sociale. Au dernier meeting du troublion « panafricaniste », pour ne pas le nommer, à Ouaga, la maison du Peuple était quasiment vide.
Une fois de plus, le pire n’est jamais certain. Mais on peut sans aucun doute possible, percevoir les prémices du pire. Ces prémices sont aujourd’hui réunis. Personne ne dira qu’il ne le savait pas. Le sort d’innocents Burkinabè est en jeu, par d’autres terroristes tout aussi nocifs que les premiers. Leurs efforts conjugués vont asséner le dernier coup de grâce au grand malade Burkina Faso.
Le pire c’est pas la méchanceté des gens mauvais, c’est le silence des gens biens.
Ensemble nous sauverons notre pays !
Allah aide, ceux qui s’aident !

Newton Ahmed Barry