Burkina Faso : El hadj Moussa Kouanda a été investi président de la communauté musulmane
El hadj Moussa Kouanda a été investi officiellement président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), ce samedi 18 juin 2022. Son investiture a eu lieu à Ouagadougou en présence des autorités politiques, coutumières et religieuses du pays.
Il préside désormais aux destinées de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF). Lui, c’est El hadj Moussa Kouanda. C’est en homme rassembleur et de cohésion qu’il place son mandat de cinq (5) ans à la tête de cette confession. Les insignes de sa présidence sont constitués d’un bâton et du coran.
Dans son allocution post-investiture, le désormais chef des musulmans du Burkina, investi par les 13 imans des 13 régions du pays, a appelé à la cohésion entre les filles et fils du pays. « L’heure est grave, nous dévons nous parler au nom de Dieu, au nom de notre humanité », a-t-il lancé, avant d’inviter à la solidarité en ces temps d’insécurité avec un nombre important de déplacés internes. Comme pour donner l’exemple, El hadj Moussa Kouanda a promis 100 tonnes de riz pour les déplacés internes du pays.
Tour à tour, les autorités politiques et coutumières, ont salué les efforts déjà consentis par la communauté pour la préservation de la paix et la sécurité sociale. Elles ont exhorté par ailleurs les différents acteurs à inscrire leurs actions dans la recherche des solutions aux problèmes sécuritaires et pour la cohésion sociale.
Le nouveau président ambitionne d’ici la fin de son quinquennat, construire un siège pour le bureau de la communauté musulmane du Burkina Faso. Et pour cela, il peut compter sur le soutien de ses coreligionnaires des pays frères du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, venus en délégation importante à la cérémonie de son investiture.
Soucieux et marqué par la situation sécuritaire du pays, El hadj Moussa Kouanda a laissé un message à la CEDEAO à ces termes : « je demande à la communauté internationale et plus précisément à la CEDEAO d’accompagner le Burkina Faso dans sa quête de la paix, de la cohésion sociale et du développement ».
Camille Baki
