Rencontre Damiba anciens chefs d’Etat : « Nous invitons Roch Kaboré à ne pas se mettre en marge de notre démarche », Paul-Henri Damiba
Fin de la rencontre entre le président du Faso, Paul Henri Sandaogo Damiba et ses prédécesseurs au Palais de Kosyam à Ouagadougou. Fausse note à cette entrevue « de haut niveau », l’absence de l’ancien président Roch Kaboré, empêché de quitter son domicile par un groupe de sympathisants. Absence tout aussi remarquée mais justifiée, celle de Michel Kafando, pour des raisons de santé, et de Yacouba Isaac Zida, pour des contraintes administratives rencontrées au Canada où il réside depuis plusieurs années.
Le point de la rencontre en vidéo ici: https://www.facebook.com/Presidence.bf/videos/1185715455553454
Le point de la rencontre est fait par le président Paul-Henri Damiba. D’emblée, il a rappelé que cette rencontre poursuit un seul objectif : « la recherche de la cohésion sociale au regard de la situation difficile que traverse notre patrie ». Le chef de l’Etat juge« opportune » cette rencontre qui doit poser les bases d’une solide cohésion sociale, laquelle est nécessaire « renforcer et démultiplier les chances de succès dans la lutte contre l’insécurité qui menace le fondements-même du pays », a déclaré Paul Damiba.
Le chef de l’Etat l’avoue : « Beaucoup de communications partisanes ont voulu dénaturer le sens et la portée dès cette initiative ». Or, « l’urgence de la préservation de la survie de notre patrie commande une synergie d’action qui ne nous autorise pas à nous donner le luxe de perdre le moindre temps dans la polémique », se convainc celui qui dirige le pays depuis le coup d’Etat du 24 janvier.
Au sujet de l’absence de Roch Kaboré, le président Damiba dit prendre acte non sans l’inviter à ne pas se mettre en marge de la démarche. « Aux Burkinabè qui se sont exprimés en défaveur de notre démarche, nous leur disons que le processus n’est pas fait pour consacrer l’impunité », a déclaré le président Damiba.
Dans la foulée, l’ancien président Roch kaboré s’est exprimé depuis son domicile après la rencontre de Kosyam. « Le principe de la réconciliation nous l’avions engagé, il passe par la vérité et la justice et ce sont les Burkinabè qui devront choisir la démarche la plus saine. On attend avec beaucoup d’impatiences sa tenue », a déclaré l’ancien locataire du palais de Kosyam.
Barnard Kaboré