Commémoration de la résistance au Coup d’Etat du 16 septembre 2015 : la CDAIP appelle à maintenir la flamme
La coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou a animé un point de presse ce vendredi 16 septembre 2022. Commémorant le 7e anniversaire de l’échec du coup d’Etat du 16 septembre 2015, elle appelle le peuple a gardé la flamme de la résistance victorieuse.
La coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) a fait le choix d’une conférence de presse pour marquer la 7e année de la résistance au coup d’Etat du 16 septembre 2015 du général, Gilbert Diendéré. Une fois de plus, cette OSC salue la bravoure, l’esprit de sacrifice et d’héroïsme du peuple Burkinabè. Mais déplore que 7 ans après, le Burkina Faso soit éprouvé par une crise multidimensionnelle, au plan politique, économique, sécuritaire et humanitaire.
La CDAIP pense que l’irruption des militaires (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration) au pouvoir est la conséquence de la faillite du pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) de Roch Kaboré. « Le MPP a réuni les conditions de la venue de Damiba au pouvoir » confie Elie Tarpaga, président CDAIP Ouaga. Pour cette organisation de la société civile, l’insurrection populaire et la résistance au putsch sont des paliers importants de la marche du peuple burkinabè vers le changement révolutionnaire. Et d’ajouter que c’est la seule alternative crédible face à la crise structurelle du néocolonialisme et la faillite de la classe politique électoraliste.
Elie Tarpaga et ses camarades se veulent être clairs : « Tous les putschs sont contre-révolutionnaires et servent les intérêts de la bourgeoisie néocoloniale et de l’impérialisme ». C’est pourquoi, ils appellent le peuple en général et en particulier les jeunes à s’organiser dans les arrondissements et quartiers de la commune de Ouagadougou pour la défense ferme des acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Convaincue de la capacité du peuple à surmonter les divisions, la CDAIP exhorte à l’union autour de la perspective du changement politique révolutionnaire anti-impérialiste, qui selon elle, est la condition pour vaincre le terrorisme sous toutes ces formes et le retour de la paix. « Nous devons nous battre pour cela quel qu’en soit le prix », a conclu Elie Tarpaga
Camille Baki