Outrage public à la pudeur : ce que dit la loi
Depuis quelques temps, des images et vidéos obscènes de jeunes filles et garçons circulent sur les réseaux sociaux, notamment TikTok et autres canaux de communication, montrant souvent leur nudité ou exhibition sexuelle. La brigade centrale Lutte contre cybercriminalité (BCLCC) rappelle que ces faits peuvent être punis d’une peine d’emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de deux cent cinquante mille (250 000) à deux millions (2 000 000) de francs CFA.
La BCLCC tient à rappeler aux internautes burkinabè que la publication de ces types de contenus porte atteinte à la vie privée, contraire aux bonnes mœurs et constitue un outrage public à la pudeur. Ces faits qui favorisent la dépravation des mœurs sont prévus et punis par le code pénal burkinabè. La BCLCC appelle donc à la prudence et à l’usage responsable des réseaux sociaux. Par ailleurs, elle invite la population à dénoncer ces types de publications auprès des services de sécurité.
En rappel l’article 533-1 du code pénal stipule que : Est puni d’une peine d’emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de deux cent cinquante mille (250 000) à deux millions (2 000 000) de francs CFA, quiconque commet un outrage public à la pudeur. Constitue un outrage public à la pudeur toute exhibition sexuelle ou tout autre acte intentionnel contraire aux bonnes mœurs accompli publiquement ou dans un lieu privé accessible aux regards du public, susceptible d’offenser la pudeur et le sentiment moral des personnes qui en sont les témoins involontaires.
Toutefois, un tel acte commis en privé, en présence d’un mineur constitue un délit d’incitation de mineur à la débauche. La tentative de l’outrage public à la pudeur est punie des mêmes peines.
BCLCC Cybercriminalité