Société

Situation nationale: “Notre meilleur cordon de sécurité est dans notre intelligence du “main dans la main” Le Dossier

Situation nationale Le journal Le Dossier, à travers cet écrit, donne sa lecture sur les évènements qui ont secoué notre cher pays, le Burkina Faso, ces derniers jours. Nous pensons que la victoire n’a pas à être recherchée.

Elle viendra d’elle-même, à la nation soudée que nous aurons l’intelligence de devenir. Comme Roch Marc Christian Kaboré, Paul-Henri Damiba a opté pour la préservation des vies humaines, devant le risque d’affrontements fratricides qui auraient précipités l’effondrement de notre armée et par effet de suite, l’éboulement de notre pays.

Dans le face à face des deux camps du MPSR, nous avons pu lire sous le prisme de la haute tension, des voix, des regards mesurés empreints de fraternité. Personne n’a pris l’option de l’affrontement qui, dans la circonstance actuelle serait le bouton nucléaire qui aurait emporté notre pays. C’est le même esprit de fraternité qui a armé nos médiateurs traditionnels, religieux et hiérarques militaires. La nation leur est reconnaissante. Ces victoires doivent être des points sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour construire une cohésion nationale forte.

Le réaménagement courant du leadership à la tête de notre pays ne doit pas ouvrir la porte à des calculs privés inopérants dans la lutte contre les forces négatives qui jurent d’en finir avec nous. La paix, la vraie paix, n’est à chercher ailleurs que dans nos cœurs où elle est logée. Il nous suffit de la faire remonter et en faire le socle de notre solidarité qui, plus qu’un char, plus qu’un canon, plus qu’un fusil, sera terrifiant pour l’ennemi.

Des principes directeurs puissants doivent constituer nos antiennes : le seul parti politique qui doit être notre rassembleur collectif, c’est le Burkina ; la seule société civile se nomme Burkina Faso ; la seule idéologie ou ethnie qui vaille, c’est le Burkindi.

Une unité de l’armée régulière burkinabè postée à Ouagadougou.

Nous nous sommes essayés à ces principes en regardant autour de nous : nous ne voyons que des mères, pères, sœurs et frères qui ont le même nom : BURKINABE. Le moment que nous vivons nous invite à nous départir de toute jubilation et de toute rumination. Dans ce temps de haute gravité, aucune enflure émotionnelle ne doit prévaloir. Notre pays, notre bien commun, le Burkina Faso, est dans la tourmente. L’engagement constant de nos forces de défense et de sécurité rencontre toujours la violence meurtrière de nos ennemis communs. En ce qui concerne le choix de nos partenaires dans la lutte anti-terroriste, il ne fait de doute que le seul vrai partenaire du Burkina dans cette matière, c’est le Burkina. Notre meilleur cordon de sécurité et de stabilité est dans notre intelligence du « main dans la main ». Si nous déployons contre les terroristes les forces que nous mettons dans les manifestations de rue, le terrorisme changerait de destination.

Aucun combattant d’un pays tiers n’a vocation à donner son sang et sa sueur pour nous. Les acteurs de la vie politique, de la société civile, les leaders d’opinions, les coutumiers et religieux doivent agir en maçons unis du redressement national car la situation l’exige. Les autorités entrantes doivent éviter les mauvais génies du divisionnisme et de la conflictualité absurde. Elles doivent réinventer le salut national. Elles peuvent par exemple mettre en place l’Effort Populaire Volontaire d’Investissement Militaire (EPVIM) appelant la libre contribution de tous afin de renforcer en équipements militaires adaptés nos forces de défense et de sécurité.

Une Boîte à Idées Nationale (BIN), doit également être ouverte pour collecter les offres de tactiques et de stratégies sécuritaires qui ne sauraient être le seul monopole des spécialistes. Aucune ingéniosité ne sera de trop. Évitons de jouer avec le feu. La chance ne sera pas toujours de notre côté.

NOTRE UNITE EST LA PLUS REDOUTEE DE NOS FORCES PAR L’ENNENI !LA VICTOIRE N’A PAS A ETRE RECHERCHEE. ELLE VIENDRA SEULE A LA NATION SOUDEE QUE NOUS SERONS.

Tiécoura Fofana

Journal Le Dossier

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