Coopération militaire : le Burkina exige le départ des soldats français d’ici un mois
L’information attend d’être officielle. Mais selon plusieurs sources, dont l’Agence d’information du Burkina et la télévision nationale, RTB, le gouvernement burkinabè a, mercredi 18 janvier 2023, dénoncé l’accord qui régit, depuis 2018, la présence des Forces armées françaises sur son territoire. En clair, Ouagadougou exige le départ de 400 forces spéciales de l’opération Sabre, basés dans la capitale. Selon les mêmes sources, un délai d’un mois est accordé à ce détachement de l’armée française pour quitter le sol burkinabè, conformément aux termes de l’accord.
Cette dénonciation intervient alors que les dernières semaines et mois ont été marqués par des manifestations pour exiger le départ de l’armée française du Burkina, elle qui est régulièrement accusée d’être peu engagée dans la lutte contre les groupes armés ou d’être de mèche avec l’ennemi. Dans le même temps, le gouvernement de la transition, avec à sa tête le capitaine Ibrahim Traoré, a toujours montré une volonté de diversifier ses partenaires internationaux de lutte contre le terrorisme qui a fait, depuis 2015, plusieurs milliers de morts et près de 2 millions de personnes déplacées internes.
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