Selon des sources bien introduites, des individus armés sont revenus pour la troisième fois en l’espace de 5 jours à Tougouri-centre dans la nuit du mardi 14 mars 2023 aux environs de 23 heures. Après avoir semé la psychose à travers des tirs dans la ville, les forces du mal auraient sonné la population de déguerpir avant le levé du soleil faute de représailles.
En rappel, des individus armés avaient auparavant, à la suite d’une incursion dans la mi-journée du lundi 13 mars, donné un ultimatum de 72 heures aux milliers d’habitants dont plus de 43 000 PDI du chef-lieu de la commune rurale de Tougouri. Face à cette situation Tougouri se vide de sa population depuis la nuit dernière. La grande majorité de ses personnes en détresse ont convergé vers Pissila et à Kaya, des communes distantes respectivement de Tougouri d’environ 40 et 70 kilomètres. Ces deux communes d’accueil sont déjà débordées par l’afflux massif des PDI dont le nombre ne cesse de croître de jour en jour.
Selon les données humanitaires du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) à la date du 31 janvier 2023, les communes de Pissila et de Kaya hébergeaient respectivement 59 957 et
121 028 PDI.
Un couvre-feu de 15 jours a été instauré, faut-il le rappeler, dans l’ensemble des trois provinces de la région du centre-Nord depuis le 5 mars dernier par les Haut-commissaires du Bam, du Namentenga et du Sanmatenga.
Selon des indiscrétions la situation de Tougouri s’est dégradée du fait de certains activistes et média qui ont exposé Tougouri en annonçant que plusieurs individus armés ont été neutralisés par l’aviation de l’armée lors de l’incursion terroriste du vendredi 10 mars dernier dans la dite commune.
www.lobspaaalga.com
