Prévisions saisonnières 2023 : l’Agence nationale de la météorologie annonce une pluviométrie excédentaire à tendance normale
L’Agence nationale de la météorologie (#ANAM) en collaboration avec la Direction générale des ressources en eau (DGRE) et le Centre régional #AGRHYMET ont organisé le 19 mai 2023 à Ouagadougou, un atelier national de communication des résultats des prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques (#PRESASS) 2023.
Comme à l’accoutumée à chaque début d’hivernage, l’ANAM livre des informations caractérisant la saison des pluies. Ce 19 mai 2023, elle n’a pas dérogé à la règle; selon son Directeur général, Joël ZOUNGRANA «Nous avons toutes les chances d’avoir une saison pluvieuse excédentaire à tendance normale. Nous nous attendons à une année globalement humide, ce qui n’exclut pas des déficits par-ci et par-là »..
Les prévisions météorologiques annoncent une saison pluvieuse qui s’installera à date normale à tendance tardive sur l’ensemble du territoire burkinabè, comparativement à la période de référence (1991-2020). Et le Directeur général de l’Agence nationale de la météorologie de préciser qu’il pourrait avoir de séquences sèches. « Au cours de la saison pluvieuses, il peut arriver qu’on fasse des jours voire des semaines sans pluies », a-t-il affirmé.
Pour ce qui concerne la fin de l’hivernage, les prévisions annoncent une date de fin de saison normale à tendance tardive pour les zones sahélienne et soudano-sahélienne. Dans la zone soudanienne (la partie du territoire la plus irriguée), la fin de saison s’annonce normale à tendance précoce.
Pour les principaux bassins hydrographiques, les prévisions saisonnières annoncent des écoulements supérieurs ou équivalents aux moyennes de la période de référence (1991-2020) pour le bassin du Niger, des écoulements équivalents à supérieurs pour le bassin du Mouhoun, de la Comoé et la majeure partie de Nakambé et des écoulements inférieurs à équivalents aux moyennes pour celui de Penjari.
Le représentant du ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Jean Claude ZONGO a salué l’ensemble des acteurs qui sont intervenus pour mettre à la dispositions des citoyens, des informations fiables. « L’intérêt n’est pas moindre puisqu’en fonction des prévisions qui sont faites, il y a donc des avis et des conseils qui sont donnés pour permettre de prendre des dispositions qui s’imposent », a-t-il indiqué.
Au regard des risques d’inondations, de maladies et de sécheresse, l’ANAM préconise entre autres :
d’éviter d’occuper les zones inondables (habitation et culture) ;
de curer les caniveaux pour faciliter l’évacuation des eaux de pluie ;
de cultiver des spéculations adaptées à la persistance des situations d’excès d’eau dans le sol ;
de sensibiliser et de diffuser des informations d’alertes sur les maladies à germes climato-sensibles :
de renforcer la vigilance contre les maladies et les ravageurs des cultures ;
de prévenir les maladies en vaccinant les populations et les animaux ;
de choisir les espèces et variétés tolérantes au déficit hydrique dans les zones exposées ;
d’adopter des techniques culturales de conservation des eaux et des sols ;
de prévenir la prolifération de la chenille mineuse de l’épi du mil.
Le Directeur général de l’Agence nationale de météorologie, Joël ZOUNGRANA, a indiqué que le suivi de la saison se poursuit et des communications seront faites dans les mois à venir.