Doléances syndicales : les réponses du gouvernement remises aux partenaires sociaux
Dans le souci de répondre aux préoccupations des travailleurs, le gouvernement de Joachim Kyelem de Tambela s’est engagé à promouvoir le dialogue social et la négociation avec les partenaires sociaux. Le 1er mai 2022, journée commémorative de la fête du travail, les organisations syndicales avaient remis un cahier de doléances au Premier ministre. L’exécutif après avoir pris connaissance de son contenu se devait d’y apporter une réponse. La cérémonie de ce jour a donc été consacré à la remise officielle des réponses du gouvernement au cahier de doléances 2022 des organisations syndicales, en prélude à l’ouverture des concertations.
Le PM, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a invité l’assistante à ne pas oublier les réalités du terrain, à se rappeler que des gens se battent et meurent pour que le gouvernement et les partenaires sociaux aient la quiétude pour discuter. « Je demande une minute de silence pour les FDS et les frères du Niger. Espérons que tout ce passe bien pour le bonheur du peuple nigérien. Malgré la situation difficile le gouvernement a répondu favorablement à chacun des points de revendication. Après la remise de nos réponses vous aurez une période d’un mois pour analyser et apprécier les conclusions afin que le dialogue puisse se poursuive », a-t-il précisé, ajoutant que tout peut se résoudre dans la concertation en évitant la violence inutile.
Le syndicalisme français est violent, de même que les manifestations, a poursuivit le premier ministre . « En Allemagne les revendications se font dans la fermeté et la courtoisie. Cela abouti et démontre que l’on peut éviter les violences verbales et physiques. Nous sommes tous des Burkinabè, nous avons le même pays à construire. L’intérêt général doit toujours prévaloir. Lors de nos concertations nous devons faire en sorte que le pays aille de l’avant, et travailler à laisser un Burkina meilleur à nos enfants », a-t-il conclu.
Le président du mois des centrales syndicales, Ernest Abdoulaye Ouédraogo, a promis que lui et ses camarades vont examiner les réponses du gouvernement. « Il y a un premier round de négociations qui va s’ouvrir, nous espérons que l’on pourra regarder dans le même direction. Nous encourageons le gouvernement. Nous savons tous que notre pays traverse une situation difficile », a-t-il reconnu.
W. Harold Alex Kaboré