Résidus miniers : une usine de traitement voit le jour au Burkina
Le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a procédé au lancement des activités d’une usine de traitement des résidus miniers ce mardi 23 janvier 2024 à Ouagadougou. La société Golden Hand SA est l’initiatrice de ce projet.
Désormais, il sera possible de traiter les résidus miniers au Burkina Faso. C’est une perspective qui va bientôt se matérialiser car le lancement des activités d’une usine qui fera ce travail a été fait ce 21 janvier 2024. La société Golden Hand SA qui est propriétaire de cette usine apporte ainsi un plus au secteur minier national. Cette usine a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme et d’espoirs légitimes par les autorités du pays. D’ailleurs, la cérémonie de lancement a été présidée par le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Pour le ministre des Mines, Yacouba Zagré Gouba, la société ambitionne apporter des solutions novatrices de traitement de résidus miniers de types charbon fin, scories, cendres contenant des métaux précieux.
De droit burkinabè, l’usine de Golden Hand SA, avec un chiffre d’affaires annuels estimé en environ 2 milliards de FCFA pour les trois (3) ans à venir, emploie 124 travailleurs dont 70 femmes. Le chef du département, a promis que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour accompagner la société qui apporte ainsi une part contributive dans la réalisation des ambitions de la transition.
Prenant la parole à cette cérémonie officielle d’inauguration de la nouvelle usine, le directeur général de Golden Hand SA, Joachim Marie Emmanuel Tapsoba. s’est réjoui que sa structure s’inscrive en droite ligne avec la vision du chef de l’Etat. Tout en appelant les sociétés minières à venir traiter leurs résidus dans son usine, Gold Hand SA entend apporter ainsi sa modeste contribution à l’épineuse question du chômage des jeunes et impacter aussi de façon significative l’économie nationale.
Camille Baki