Société

Education à l’Environnement: la touche de COP Sahel-Sahara-Savane

En présentiel et par visio-conférence, l’initiative COP Sahel-Sahara-Savane a vu le jour le mardi 23 janvier 2024 à Ouagadougou. Cette conférence des parties endogène a en ligne de mire les questions des effets des changements climatiques, la biodiversité et la désertification. Retour sur la cérémonie de lancement de cette initiative pilotée par Lanssina TO.

Ils le savent. Ils en sont conscients. Les défis à relever en lien avec le changement climatique, la biodiversité et la désertification sont énormes. Néanmoins, ils se jettent à l’eau. Ayant participé à plusieurs Conférences des parties (COP),dont la dernière a lieu à Dubaï, Lanssina TO et ses camarades y ont fait leurs armes et décident de lancer cette initiative, conférence des parties du Sahel, du Sahara et de la Savane (COP SSS) dont l’idée a germé en 2022. Questions pressantes, attitudes pressantes. L’initiative est passée à une autre étape ce 23 janvier 2024 en se lançant de nouveaux défis. Elle a pris son envol avec plusieurs autres associations ou structures en présentiel ou en visio-conférence.

La COP Sahel-Sahara-Savane, regroupe six pays. Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad. Elle a pour objectif de poser le débat sur les effets des changements climatiques, des questions de biodiversité et de désertification en lien avec l’agriculture, les infrastructures, l’énergie et l’eau.

Pour atteindre ses objectifs, le président de cette conférence endogène, Lanssina TO a sa petite idée derrière la tête. Il s’agira de mettre un accent sur l’éducation et la sensibilisation au changement de comportement. Ce qui, selon lui, va contribuer au mieux-être et au bien-être des populations. Concrètement, la COP Sahel à travers les associations sœurs dans les six pays d’intervention mènera des activités de reboisement du couvert végétal, des activités basées sur la transformation de la nature, des activités de plaidoyers, des programmes d’éducation à l’environnement, au changement climatiques, des questions de conservation de la biodiversité, d’adaptation et d’atténuation.

En un mot comme en mille, la COP SSS, selon son premier responsable, prendra son bâton de pèlerin et ne perdra pas de vue ses objectifs de départ jusqu’à ce que les questions environnementales deviennent des réflexes chez l’entrepreneur et le fonctionnaire en un mot dans toutes les composantes de la société. Sans oublier les autres couches de la société qui doivent également avoir des comportements éco-citoyens. « Ce sera notre plus-value. Et cet apport est difficile à quantifier », a conclu Lanssina TO président de la COP Sahel-Sahara-Savane.

Camille Baki

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