Société

Situation fiscale de la presse privée : le CSC en parle avec les partons de presse

Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) a rencontré les premiers responsables des médias privés ce lundi 13 mai 2024 à Ouagadougou. Au menu des échanges, la situation fiscale des entreprises de presse du privé.

Ils sont unanimes que les médias au Burkina Faso traversent des périodes difficiles surtout en ce qui concerne le paiement des impôts. Les partons de presse et le conseil supérieur de la communication ont toujours en mémoire la fermeture de Savane TV et Savane FM le 24 avril par les services des impôts. Alors le Conseil supérieur de la communication (CSC) veut prendre le taureau par les cornes. C’est pourquoi, après la rencontre avec le département des Finances sur le cas du Groupe Savane, le régulateur des médias a voulu partager ses échanges avec les patrons de presse afin qu’ensemble qu’ils réfléchissent sur les réponses à apporter. Il ressort des échanges que le ministère dirigé par Aboubacar Nacanabo est prêt à appeler ses services à accompagner les médias pour qu’on n’arrive pas à des cas de fermeture. Cette démarche aux dires du premier responsable de cette structure de régulation se poursuivra et ce auprès de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) et du Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA).

Face au président du CSC, Idrissa Ouédraogo, les patrons de presse ont été on ne peut plus clair. « Les entreprises de presse n’ont pas dit qu’elles ne vont pas payer la TVA » a lancé un patron de presse. Pour faire face à cette situation, les premiers responsables des médias privés ont souhaité que l’Etat puisse payer ses factures, de trouver un compromis avec les impôts pour des paiements échelonnés et pourquoi pas penser à une fiscalité propre aux entreprises de presse privée. Aussi, a déclaré le président du CSC, qui pense qu’il faut aller vers une harmonisation des textes afin de permettre la viabilité des médias. En attendant la mise en place d’un comité de réflexion, qui fera des propositions dont le plaidoyer sera mené auprès des autorités par le CSC, Idrissa Ouédraogo attend des médias une certaine transparence et de la bonne foi lorsque quelque chose sera arrêté de commun accord.

Camille Baki

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