Le 65è sommet de la CEDEAO s’est ouvert à Abuja, au Nigéria ce dimanche 7 juillet 2024. La conférence a commencé à huis clos. Il faut dire que cette année, la sortie annoncée de trois états du Sahel fait peser sur la légitimité de l’organisation. Nous avons retenus ci-dessous quelques conclusions extraites du communiqué final.
-Les 3 pays de l’Alliance des États du Sahel « vont devoir cesser d’utiliser le passeports de la CEDEAO, la carte nationale biométrique de la CEDEAO et l’assurance automobile de la CEDEAO à l’échelle régionale ».
-Le retrait des 3 pays pourrait également conduire à un isolement diplomatique et politique sur le plan international dans la mesure où ces pays ne pourront plus bénéficier d’un bloc de soutien en cas de candidature de leurs concitoyens à des postes internationaux au sein de l’Union africaine, des Nations unies ou organismes similaires.
-Le retrait des 3 pays va affecter la coopération en matière de sécurité, notamment en termes de partages de renseignements et à la participation à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région et d’autres initiatives conjointes de sécurité telle que la mise en œuvre de la force en attente de la CEDEAO.
-Le retrait de l’AES affectera les conditions de voyage et d’immigration de leurs citoyens car ils devront se munir désormais de visas avant de voyager dans la sous-région.
-Les résidents de ces pays ne pourront plus être en mesure de résider ou créer des entreprises dans le cadre des facilités mises en place par la CEDEAO.
Synthèse de W. Harold Alex Kaboré
