Réseau des femmes leaders africaines : le 38e chapitre lancé à Ouaga
Le réseau des femmes leaders africaines ( AWLN) a été lancé le 12 décembre 2024 à Ouagadougou. Ce regroupement de femmes ambitionne de propulser le leadership de la femme à travers le plaidoyer. Le 38e chapitre, est coordonné par Bertine Ouédraogo, promotrice de Positiv’.
Créé en 2017 en partenariat avec l’Union Africaine, les Nations Unies et soutenu par la république fédérale d’Allemagne à travers l’ONU femmes, le Réseau des Femmes Leaders Africaines (AWNL ) est un mouvement panafricain dédié à la promotion du leadership féminin et la participation des femmes dans la prise de décision. La co-coordinatrice du réseau AWNL, Bertine Ouédraogo a expliqué que la vision du chapitre national d’AWNL est de réunir les femmes afin qu’elles puissent participer à la préservation de la paix au Burkina Faso. « Nous devons construire un Burkina Faso sécurisé en offrant les mêmes chances à tout le monde », a t-elle confié.
La Commissaire de l’Union africaine, Minata Samaté, par ailleurs cofondatrice de AWLN a invité en visioconférence, les membres du réseau à ne pas considérer ce lancement comme une simple étape, mais le début d’un engagement durable envers notre continent et les générations futures. « Ce réseau répond aux défis que nous rencontrons tous et offre un levier pour transformer les obstacles en opportunités. Face aux crises humanitaires et aux défis économiques complexes, nous devons promouvoir un leadership inclusif, capable de franchir toutes les barrières. Le Burkina Faso, comme tant d’autres pays africains, a besoin d’un leadership audacieux dans tous les secteurs, capable de trouver des solutions innovantes face aux défis multiples. Et ce leadership, c’est celui des femmes. Leur apport est essentiel pour bâtir un développement, restaurer la paix et la sécurité et transformer notre avenir », a-t-elle dit.
Selon la coordonnatrice de AWLN, Fatou Sombié, dans les stratégies globales de l’agenda 2063 et les objectifs de développement global, les défis liés au genre sont mis en avant. « Il s’agit de la contribution des femmes au plan gouvernance, politique, sécurité, inclusion financière, recherche de la paix, sécurité, agriculture. Nous faisons dans le plaidoyer et soutenons les OSC et les femmes qui sont des modèles », a-t-elle ajouté.
De l’avis de la représentante du ministre de la Solidarité nationale, Valérie Sanou, cette approche va renforcer le partenariat entre le gouvernement et la société civile.
W. Harold Alex Kaboré