Des organisations de la société civile (OSC) avaient levé le lièvre quelques jours plus tôt et les autorités judiciaires se sont chargées de le poursuivre. Un gendarme accusé d’abus sexuel sur une mineure de 16 ans, à Niangoloko, a été mis aux arrêts dans l’après-midi du 1er septembre 2020 et déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Banfora.
L’annonce de l’arrestation du mis en cause a été faite ce 2 septembre 2020 par le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Banfora. Le maréchal des logis, Edouard Youl a été mis aux arrêts dans la soirée du premier septembre et déféré à la maison d’arrêt et de correction de Banfora.
Les faits, faut-il le rappeler, remontent à mi-août. Le 14 de ce mois-là, le prévenu, selon des organisations de défense des droits de l’homme, a séquestré chez lui, à son domicile, une jeune fille de 16 ans après avoir demandé à cette dernière de lui apporter de la boisson. Le présumé auteur du forfait était allé plus loin en introduisant du piment dans la partie intime de la victime, ce qui n’avait pas manqué d’indigner l’opinion à Niangoloko. Saisi, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) avait déposé une plainte en justice contre le pandore sur qui pesaient déjà des faits de harcèlement de la fillette violentée. Cette dernière était venue de la Boucle du Mouhoun à Niangoloko aux côtés de sa tante qu’elle épaulait dans la gestion d’un restaurant.
